jeogo

La marche 2/3 à Montréal (en image)

« On marche parce qu’on veut changer le monde », tel est le slogan de la marche 2/3 qui a eu lieu le 13 Mai.

Évènement « festif et engagé, la marche 2/3 est la plus grande manifestation de solidarité internationale jeunesse en Amérique du Nord.Des jeunes de partout au Québec se réunissent pour célébrer leurs actions en faveur d’un monde juste, solidaire et équitable ».

Elle est réalisée par le CLUB 2/3, la division jeunesse d’Oxfam-Québec.

Cette marche qui a connu sa 42è édition, a vu la participation de près de 12000 jeunes, qui dans la gaîté ont parcouru le centre ville de Montréal , brandissant des banderoles  en faveur de la liberté d’expression , des droits de l’homme, de la démocratie,contre la guerre…

A croire que les jeunes des pays riches sont soucieux de ce qui se passent dans le monde. Je vous propose un récapitulatif en images, avec comme fond sonore, la chanson ˝fouto˝ du togolais King Mensah

[youtube Dk-xcRkZRuk]

 

 


Jour de vote au Canada

 

Pas trop tard je l’espère pour poser mon regard sur le 02 Mai 2011.

La journée avait commencé comme toutes les autres ; enfin c’est ce que je pense .C’était un jour d’élection, mais ayant connu autre chose ailleurs, cela me semblait bizarre !

C’était un jour ouvrable comme les autres : non férié, non chômé ; bref, les gens étaient au boulot.

Aucune tension ressentie chez les gens que je croisais et à qui je demandais leur impression. ; Sauf peut-être chez les candidats (ce qui est normal)

Vers  13 h, jouant toujours au curieux, je me suis rendu dans une petite école à Montréal, (au moins quelque chose de commun cette fois –ci, même si dans mon pays, le vote se déroule plutôt dans les salles de classes réquisitionnées pour l’occasion.

Je me suis dirigé vers le gymnase de l’école où se déroule le vote ; et là, première surprise, pas «de file indienne» interminable d’électeurs, qui même des fois se disputent les places.

Évidement, je n’ai pas pu rentrer mais j’ai quand même vu ce qui s’y passait.

Ma surprise a été de voir les gens ressortir  avec les doigts aussi propres que lorsqu’ils sont rentrés dans le bureau de vote ; et oui ! ils n’avaient pas le doigt «taché d’encre», simplement parce que« l.’encre indélébile» comme nous l’appelons, n’est pas de mise ici ; contrairement dans mon pays où  son usage est jugé indispensable pour éviter, en partie des fraudes ( des gens peu scrupuleux ayant l’habitude de voter plusieurs fois).

Ici, les gens n’ayant pas reçu leur carte d’électeur, pouvaient s’inscrire le jour même du scrutin pour voter.

Peu après la fermeture des bureaux, le dépouillement a commencé et les premiers résultats ont commencé par être donnés en direct sur les chaînes de radio et télé et même sur internet. A l’aube, les canadiens connaissaient l’essentiel des  308 membres de leur futur parlement fédéral.

En y repensant, ils ont même fait élire le plus jeune député de l’histoire du Canada (un étudiant de 19 ans

Ce fut une soirée électorale très agréable, au cours de laquelle, les résultats ont suscités ; désillusion, déception et aussi grande satisfaction et joie selon les camps.

Et contrairement à mon pays, «le ciel ne nous est pas tombé sur la tête».

C’est ce genre d’élection «juste», « transparente» et «démocratique» que je nourris l’espoir de voir se dérouler un jour dans mon pays.

Photo openfile.ca


51 ans d’indépendance, mes souvenirs du Togo

Je me rappelle des marches de soutien, organisés par le régime où des milliers de personnes, qui espérant la distribution de billets de mille francs ou plus convergeant devant  la résidence « Lomé II » pour démontrer leur soutien au dictateur qui du haut de son étage acquiesçait en souriant et en levant les mains.

Je me rappelle de ce soir du 05 Février 2005 où le décès du dictateur au pouvoir depuis 38 ans a été annoncé.Etj’ai vu l’espoir dans les yeux des gens, et j’en ai entendu beaucoup dire : « enfin, nous sommes libérés » ; pour une fois les gens se réjouissaient du décès de quelqu’un. Mais, c’était sans compter le clan , le parti et l’armée du président défunt, qui se sont arrangés pour « désigner » l’un des fils de leur feu chef , au grand étonnement de tout le monde ; une décision prise en toute violation de la constitution .

Je me rappelle du mot « tripatouillage », devenu célèbre au Togo pour qualifier la manière dont le parti du feu président a voulu rendre constitutionnelle leur décision prise de commun accord avec l’armée. Finalement, sous la pression internationale, ils ont fait un retrait que je dirais stratégique. Ils avaient déjà leur plan bien ficelé pour conserver le pouvoir à la suite de l’élection présidentielle.

Je me rappelle de ce dimanche d’Avril 2005 où en glissant mon bulletin dans l’urne pour la première fois, j’étais fier de contribuer à l’alternance dans mon pays.Pour m’en assurer, j’étais, comme des milliers de personnes dans leurs centres de vote respectifs, lors du dépouillement pour s’assurer de la véracité du décompte des voies.

Je me rappelle avoir vu deux « observateurs internationaux » passer à peine 10 minutes dans le centre où j’ai voté.

Je me rappelle tout comme tout aspirant au changement, avoir été  profondément déçu par et scandalisé par les résultats proclamés, et jugés « réaliste » par ces «soient disants observateurs»  qui n’ont que ce mot à la bouche : « les irrégularités ne sont pas de nature à influer véritablement sur le résultat final » ; pourtant ils ont vu comme tout le monde des militaires dérobés des urnes dans un bureau de vote.

Je me rappelle, la répression s’abattre pour stopper toute protestation

Je me rappelle de ce après midi de samedi d’Octobre 2005, lors de la qualification de l’équipe nationale de football du Togo à la coupe du monde 2006 « historique ».J’ai vu des jeunes et vieux de tout bord déambuler dans les rues sous la pluie ; j’ai vu des militaires et civils s’embrasser. Quel magnifique sport, le football!

On nous parle de « réconciliation » ; et surtout de justice et réconciliation ».Mais, si je ne me trompe pas, en Afrique du sud, dont on veut copier le modèle, il y’ a eu alternance, les fautifs ont reconnu leurs tords et certains se sont répandis. Malheureusement dans le cas togolais, les bourreaux sont toujours aussi orgueilleux et n’ont rien perdu de leur habitude négative ; la seule nuance est qu’ils ont désormais opté pour le « ni vu ni connu ».La dernière élection présidentielle de Mars 2010 le démontre très clairement.

Dans un pays où le chômage est ambiant, les jeunes diplômés n’ont le choix entre aller grossir le rang des ″ Zémidjans ″ou cumuler des mois interminables de chômage ; et où le népotisme règne en maître, les autorités n’ont que  ce mot à la bouche : «  Entreprenariat ».

Les problèmes d’inondation sont devenus chroniques, et les décisions adéquates ne sont jamais prises pour arranger les choses.

Je n’étais pas là le 27 Avril 1960, mais après 51 ans d’indépendance, ma remarque est que les choses se sont empirées et que les générations des années quatre vingt à laquelle je fais parti ″ la relève de demain ″ avec tous ces problèmes, ne voit pas l’avenir d’un bon œil.

Que nos dirigeants assument leur responsabilité devant l’histoire, qu’ils ouvrent enfin leurs yeux ; ce n’est pas en restreignant  les libertés que le Togo pourra aller de l’avant ; mais en bannissant la répression, et en promouvant la vraie« justice et vérité»


Élections fédérales au Canada

Pour quelqu’un qui est au Canada depuis peu , je dois dire que les réalités ne sont aucunement les mêmes. ; et surtout l’actualité politique du moment m’échappe assez : je parle des élections fédérales. Ce que je rencontre ici n’à rien avoir avec ce que j’ai connu dans mon pays.

Nous n’avons pas de « débats des chefs » (bien connu des canadiens) ; au Togo, on ne connaît que le traditionnel discours des candidats. Aussi, très peu de gens connaissent le programme des partis (s’ils le diffusent) ; Nous votons plus par affinité et surtout  pour une  alternance qui peine à voir le jour. Ainsi, les gens ont plutôt tendance à se moquer  de politiciens qui proclament : « nous allons doubler les salaires des fonctionnaires, construire des autoroutes de plusieurs kilomètres, …»

Les canadiens avec qui j’ai parlé me disent par contre qu’ils prennent le temps de lire le programme des partis avant de prendre une décision finale ; même si la grande majorité a  son parti de prédilection.

Les campagnes électorales bruyantes, les convois de milliers de sympathisants en voiture et sur moto, qui klaxonnent à tord et à travers, aidés par des fanfares installées  sur des véhiculent  4×4 ou des camions transformés en podium roulant  et causant des embouteillages gigantesques sur les boulevards et rues de Lomé : tout cela me semble bien loin, et je ne crois pas que j’en verrai ici au Canada.

Ici, pas d’ultra partisans  transfigurés qui s’aspergent « d’huile rouge » , se décorent d’innombrables « épis de maïs » , se déplacent avec « des béliers » , ou se promènent avec des « Bibles ».

Je n’ai pas encore vu  de personnes arborant les tricots à l’effigie de leur

candidat / parti ; dans mon pays, les tricots sont un élément indispensable en campagne électorale. Aussi, les partis usent-ils  de plusieurs stratagèmes pour attirer les gens, notamment les tournois de football (soccer) dotés de prix, des concerts de célébrités musicales. Il y en a même qui  distribuent de l’argent pour acheter la conscience des gens.

Au Togo, on ne parcourt pas 10 mètres sans voir des affiches électorales ; on en trouve même sur les clôtures des maisons.

Je n’ai vraiment  l’impression que le Canada est en élections  que lorsque j’aperçois en parcourant  les rues,  les quelques affiches des candidats dans leurs circonscriptions respectives ; ou lorsque je lis les journaux. Tout est extrêmement régulé ici.

On n’a même du reporter un débat entre les chefs des partis au lendemain, à cause d’un match de hockey (le sport national au Canada),

Les périodes électorales suscitent des degrés de passion qui diffèrent du Togo au Canada.

Et malheureusement, c’est surtout le jour du vote et l’après proclamation des résultats (qui ne reflètent pas le choix de la majorité des électeurs) que les problèmes surviennent dans mon pays.

Le 2 Mai prochain, jour du vote au Canada, j’entends bien satisfaire ma curiosité et enfin connaître ce qu’est « une élection démocratique ».

Photo [https://www.lavantage.qc.ca ]


Jusqu’à quand ?

Je me suis dit au début du soulèvement en Tunisie, que tout cela ne servirait à rien; que les gens allaient se faire massacrer et que peu après, ce serait comme s’il n’y avait rien eu. Mais j’avais heureusement tord, et je ne peux m’empêcher d’éprouver de la fierté pour ces personnes courageuses qui ont fait tomber des tyrans et continuent.

Mais, je me pose une question comme de nombreuses personnes : A quand notre tour ? En Afrique noire; parce que, au fond, notre situation socio- économique est pire que dans le monde arabe : la corruption, le népotisme, les détournements et accaparements de fonds publics sont légions chez nous; les fils de dictateurs ont succédé à leurs pères; les limitations de mandats balayées d’un revers de la main; nos gouvernants sont passés maîtres dans les fraudes et mascarades électorales; la censure des médias indépendants et la propagande perdurent; les manifestations et rassemblements pacifiques, pourtant reconnus par nos constitutions, sont réprimés, les gens sont poursuivis et arrêtés clandestinement pour dissimuler  les violations des Droits de l’Homme; notre armée ,à la solde du pouvoir n’a aucune pitié pour nous, petites gens; elle n’a rien de républicaine; les clivages ethniques sont alimentés; le chômage est ambiant.

Oui, chez nous aussi, les anciens colonisateurs sont des « amis personnels » de nos gouvernants,  et bénéficient d’avantages de toutes sortes en contrepartie de leur soutien, mutisme…

Nous sommes aussi las du mépris de nos dirigeants (que nous n’avons même pas choisis);

Ce qui est sûr, c’est que quelles que soient les mesures prises par les dictatures pour s’éterniser au pouvoir, la roue tournera un jour en faveur de la liberté, car «les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux» et nous ne le resteront pas toujours.


Place des réseaux sociaux- Nord /Sud

A l’occasion du Social Media Week, j’aimerais me pencher sur les réseaux sociaux et surtout de leur place dans  deux pays très différents comme le Togo et le Canada.

Aujourd’hui  les sites Web de réseaux sociaux font  partie intégrante des habitudes de navigation et de consommation des internautes. Des millions de personnes à travers le monde leur consacrent un nombre considérable d’heures d’utilisation. Depuis quelques années , ils deviennent de plus en plus populaires que ce soit dans un pays développé comme la France ou le Canada que dans les pays pauvres comme le Togo ou le Bénin.

Les réseaux sociaux les plus populaires dans leurs domaines respectifs sont:

facebook , twitter , YouTube ,

Aujourd’hui , nous sommes des centaines de millions a avoir un compte facebook,twitter  ou à nous connecter sur YouTube.

A Lomé , la majorité des jeunes qui se connectent à Internet dans les cybers café consacrent la grande partie de leur temps à facebook, pour chercher de nouveaux amis, regarder les photos de leurs amis à travers le monde , partager leurs photos vidéos… publier du contenu…

A Montéal , à part de servir aux échanges sociaux et aux partages de contenus, facebook  présente de nombreux services pour les entreprises , en leur donnant un accès direct au public.En fait, c est l’occasion pour les entreprises de vulgariser leurs produits; c’est un outil important de marketing  contrairement  au Togo ou cet aspect  est quasi inexistant.

facebook est un important moteur de vulgarisation de tout genre;Au Canada par exemple, certaines régions ont étendu la diffusion des alertes AMBER [«un système d’avertissement qui informe rapidement le public qu’un enfant a été enlevé et qu’il fait face à un danger»] en créant une page Facebook à laquelle les utilisateurs peuvent s’abonner.

twitter est  peu connu des internautes au Togo; en fait, le blogging ou microblogging n’est pas suffisamment entré dans les habitudes togolaises. Ainsi, lorsque vous parlez à quelqu’un en utilisant l’expression  » poster un tweet »,         il y ‘à très peu de chance qu’il comprenne ce que vous dites. Par contre, au Canada, c’est entré dans les mœurs. Ici, grâce à twitter les gens suivent les activités de leurs stars, marques et entreprises préférées …

YouTube est la plateforme de partage de vidéos la plus connu au Togo. Ainsi, les gens s’y connectent pour regarder le dernier clip vidéo de leur chanteur préféré, les extraits de films, etc. Seul inconvénient, la lecture des  images est souvent difficile à cause du faible débit de connexion dont disposent  les cybers cafés de Lomé; ce qui ralentit aussi la publication de vidéo. Ainsi, on peut passer trente minutes pour regarder ou  publier une vidéo d’à peine cinq minutes.

Au Canada tout est simple sur YouTube avec le débit de connexion disponible; on peut donc regarder et publier  très facilement les vidéos quelle que soit leur taille, en un temps record. Aussi profite t-on des  différentes fonctionnalités intéressantes offertes  telle que «la possibilité de créer une chaîne personnalisée à l’image d’une entreprise, d’une marque ou d’une personnalité quelconque».

D’autres sites de réseaux sociaux comme hi5 , myspace , même s’ils sont connus au Togo, perdent du terrain au profit de facebook et YouTube. D’autres encore comme Flickr ( site web de partage de photos et de vidéos gratuits, avec certaines fonctionnalités payantes) et LinkedIn ( réseau professionnel en ligne ) sont méconnus des internautes togolais alors que ce sont des sites bien connus et en très forte progression au Canada. J’ai voulu le vérifier par moi-même en interrogeant les gens des deux côtés : une personne sur 10 au Togo connait LinkedIn et Flickr mais avoue ne s’y connecter que très rarement alors qu’au Canada la majorité des gens à qui j’ai posé la question m’ont affirmé connaitre ces sites .

Rappelons que les réseaux sociaux ne font pas que des heureux aussi bien au Togo, au Canada , que partout dans le monde mais qu’ils sont devenus tellement populaires et servent à diverses choses : les gens se sont vus congédier de leur travail parce qu’ils ont fait des commentaires pas très reluisant sur leur employeur ; des conjoints l’utilisent pour espionner leur partenaire ; des gens se sont faits arrêtés ou ont été menacés après avoir publié un commentaire ou ajouté une vidéo (la récente arrestation d’un nigérian ayant utilisé Facebook pour lancer un sort à un gouverneur de son pays, nous le démontre) ; on a vu des images d’urnes électorales volés par des militaires dans certains pays ; on a vécu grâce aux publications et images postées par  des personnes sur Twitter , Facebook, ou autres, la révolution tunisienne. Les réseaux sociaux sont aussi devenu un véritable outil électoral (nous avons vu cela lors de la campagne électorale américaine de 2008 ; le président nigérian a même annoncé  sur Facebook sa candidature aux élections présidentielles de son pays).

Les réseaux sociaux n’ont pas fini de susciter de l’engouement.

Bonne semaine de Social Media Week à tous.

[photo de https://blog.casase.it]


Indépendance

Tout d’abord je tiens avant tout à préciser que je suis fier d’être africain. Je ne suis pas partisan de quelque camp que ce soit  ; je suis tout juste un jeune africain qui aimerait porter un regard sur son continent.

J’ai voulu revenir sur le thème du cinquantenaire parce que 2010 s’en est allé et j’avais un mot à dire.

Après 50 ans  (ou un peu moins) d’indépendance pour les pays africains, il est opportun de faire un bilan impartial et cohérent.

L e bilan est largement négatif et je crois que tous ceux qui ont milité dont certains jusqu’à la mort s’en retourneraient de leurs tombes.

« Indépendance » voici le mot qu’on ne cesse d’écouter ou de lire depuis au moins le début de l’année. Et je me pose vraiment des questions lorsque je regarde  le bilan.

Un pays indépendant est –il celui où la corruption à tous les échelons est une règle  d’or ? où l’argent public  au lieu d’être équitablement réparti sert à alimenter comptes bancaires personnels , à s’acheter des immeubles ,à faire du shopping dans les magasins luxueux, à faire des cadeaux faramineux à des étrangers , enrichir des pays dont on se dit fièrement indépendant alors que la majorité des citoyens vit dans l’extrême pauvreté ?

Un pays indépendant est-il celui où on rachète des armes avec l’argent du contribuable, enrichissant de facto les pays dont on se dit indépendant, pour opprimer  ses propres populations ?

Un pays indépendant est –i l celui où on s’accroche au  pouvoir contre vents et marrées en violant des lois, en fraudant les élections, celui où les pères dictateurs imposent leurs enfants pour leur succession comme dans les monarchies ?

Un pays indépendant est –il celui où règne le népotisme, la gabegie, les détournements de fonds ?

Un pays indépendant est-il celui qui est endetté, qui a besoin de prêts et d’aides humanitaires, qui est fier de faire partie des pays pauvres très endettés (PPTE) ?

Je pense plutôt qu’un pays indépendant est celui où la justice est équitable pour tous,

Celui où donner son avis ne peut être un motif de répression,

Celui où chaque citoyen a confiance en l’impartialité des  institutions de son pays,

Celui où chaque citoyen est fier de son pays,

Celui où règne la liberté,

C’est cela la véritable INDEPENDANCE .

Photo https://www.togoenvogue.com/articles/lire.php?nurl=ci..